Dans notre prochaine existence
nous nous garderons bien d'être humains;
nous serons deux oies sauvages
volant bien haut dans le ciel;
les neiges aveuglantes,
les mers et les eaux,
les monts et les nuages,
les poussières rouges du monde,
de loin nous les regarderons
comme si nous n'étions jamais tombés.
N'Guyen-Khac-Hieu
(poète viêtnamien)
Je dédie cette page à Celui Que J'Aime, qui, tel les oies sauvages, est toujours par monts et par vaux, et qui, comme elles, j'espère, saura toujours retrouver son chemin vers Celle Qui L'Attend...
Les dimanches poétiques d'après une idée de
bookworm